Sur l’espace Curve de Who’s Next, impossible de rater le stand Valège, l’un des noms les plus emblématiques de la lingerie française. On y retrouve les modèles phares qui ont fait sa réputation – des pièces sophistiquées pour le soir, mais aussi ses nouveaux succès. Des modèles pour le quotidien, à la fois audacieux et simples à associer, qui témoignent d’un désir croissant d’afficher la lingerie comme un objet de mode à part entière. Rencontre avec Laurence Perez, directrice générale, pour parler féminité et alliance des générations.

Quels sont vos objectifs pour cette nouvelle édition lingerie ?

Nos objectifs sont de rencontrer des multimarques, des boutiques de prêt-à-porter qui veulent ancrer la lingerie à leur concept. Aujourd’hui la lingerie joue le dessus-dessous et les deux font très bon ménage.

C’est donc intéressant pour vous d’être présents parmi les marques de prêt-à-porter.

Oui, croiser les deux segments fait sens. Nous sommes dans le secteur depuis trente ans, toujours présents au Salon International de la Lingerie. Nous avons par ailleurs des liens forts avec nos partenaires fidèles, que nous voyons tout au long de l’année. Cette édition Who’s Next permet alors de nouvelles rencontres, ouvre les perspectives à d’autres axes de distribution qui peuvent déboucher sur de très beaux projets.

En quoi visiter Interfilière Paris tout en exposant sur Curve et Who’s Next vous permet-il également de faire ce lien ?

C’est un avantage de pouvoir faire les deux en même temps, parce que ça nous permet d’être à l’écoute des besoins et de les appliquer simultanément dans notre recherche de matières. Nous pouvons, en temps réel, travailler cette complexité de la femme.

Comment réfléchissez-vous justement à ces nouvelles passerelles ?

Nous faisons en sorte d’avoir, dans nos collections, de la lingerie de jour visible. Elle a été très longtemps cachée, aujourd’hui les femmes la veulent plus voyante et plus glamour. Nos best sellers sont des tops qu’on porte dessus et dessous, déclinés dans toutes les couleurs de la saison, qu’on peut associer à un pantalon et un blazer. Ça amène beaucoup de féminité tout en restant simple et léger. La lingerie a deux facettes, qui correspondent aux multiples identités des femmes. Il faut pouvoir s’y adapter.

Être une marque familiale vous aide-t-il à appréhender les grands changements du marché ?

C’est une grande force, car les générations se croisent. Il faut toujours associer l’expérience à la vibe du moment, garder l’ADN de Valège tout en préparant son avenir : les enfants des femmes qui nous ont connu. Travailler en famille nous permet de créer ce lien.