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Evénements Publié le 31 décembre 2024

Club Orangée, swimwear local et résilient

Rencontre avec Pauline Barbarin, qui présente sur Curve Paris et Who’s Next ses maillots de bain made in France.

Née en 2022, Club Orangée est une histoire de circuit court. Pensés à Lyon, dans le quartier de la Croix Rousse, ses maillots de bain sont produits en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans des textiles majoritairement recyclés. Circuit court également parce que pour ses clientes, il n’y a qu’un pas de la plage jusqu’au restaurant, qu’on peut franchir en portant ses pièces en jacquard monogrammé, aussi pratiques qu’habillées. Attentive à leurs habitudes, Pauline Barbarin injecte à ses collections ce petit supplément de mode, qui attire déjà l’œil d’une clientèle européenne.

Parlez-nous de votre ADN et de votre approche.

Club Orangée est une marque 100% locale, fabriquée non seulement en France mais surtout en Auvergne-Rhône-Alpes, autour de Lyon qui est ma ville d’origine. Le but est de rester le plus local possible, mon fournisseur est basé à 30 minutes de Lyon et rien n’est produit à plus de 200 km du bureau !

Avez-vous eu des difficultés pour mettre en place ce parti-pris local et le positionnement qui va avec ?

Travailler de cette manière a un coût, nous sommes donc sur un positionnement assez premium. La région est très industrielle, particulièrement au niveau textile, donc mettre en place la production a été relativement simple. En revanche, il a fallu trouver des petites astuces pour rester 100% local : j’ai par exemple sourcé les boucles de maillot en acétate chez un fabricant de lunettes du coin.

Ce positionnement a-t-il aussi un impact sur le design ?

Il y a effectivement des choses qu’on ne peut pas faire, parce que ça nécessiterait trop de complications et des coûts trop élevés. On reste sur des formes assez classiques et sur une sélection restreinte, mais cela permet aussi de fidéliser la cliente. Notre motif jacquard en all-over fonctionne par exemple très bien parce qu’il a un aspect hyper mode. On a remarqué que les clientes le portent aussi comme un body, après la plage, ce qui n’était pas forcément prévu.

Cela a-t-il influencé votre ligne créative ?

Dès la première saison, nous avons touché une clientèle autour d’une quarantaine d’années, qui aime porter des une-pièces habillés avec de jolis dos-nus, pour aller boire un verre. Voir la façon dont ces femmes s’appropriaient les maillots m’a forcément conforté dans cette direction.

Qu’est-ce que Curve Paris et Who’s Next vous apportent aujourd’hui ?

Mon but est de renouer le contact avec nos premiers points de vente, et de rencontrer de nouveaux prospects – je vise une dizaine de boutiques. Who’s Next offre un réel avantage au niveau du trafic, on a par exemple plus de chance de toucher des concept stores ou peut-être des boutiques européennes, pour moi qui suis très suivie en Suisse et en Belgique.

Au-delà de ces prospects, les liens se resserrent également avec les autres marques. C’est rassurant de pouvoir observer ce qu’il se passe dans le réseau, et de constater que nous sommes souvent confrontés aux mêmes problématiques.